Enfance, résumé

Nathalie Sarraute, Enfance (1983)

Personnages principaux:

  • SON PERE, à Moscou puis à Paris
  • SA MERE, à Paris puis à St Pétersbourg
  • KOLIA, compagnon de sa mère
  • VERA, nouvelle compagne de son père
  • HELENE (LILI): demi-soeur, fille de Véra et de son père.

Résumé:

Chaque cadre correspond à un chapitre. Les numéros de page à gauche renvoient à l’édition Folio.

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Dialogue avec elle-même: elle hésite à évoquer ses souvenirs.
Souvenirs de paroles en allemand. 5 ou 6 ans, dans un hôtel en Suisse où elle apprend l’allemand. Elle est très tentée de déchirer un fauteuil avec des ciseaux, et le fait finalement.
14Un hôtel en Suisse. On la force à manger, et elle fait comme on lui a dit: mâcher jusqu’à ce que ce soit « aussi liquide qu’une soupe ».
19A Paris chez sa mère, rue Flatters. Le jardin proche.
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Dans les rues de Paris avec sa bonne, à qui elle doit tenir la main pour traverser. Elle retient sa respiration en traversant.
Jardin du Luxembourg, le goûter.
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Annonce de l’arrivée de sa grand-mère paternelle.
On l’opère par surprise des végétations. Traumatisme.
27Promenade. Sa mère a dit qu’on mourait si on touchait un poteau électrique. Elle ne peut s’empêcher d’y toucher et se croit morte.
29Elle veut que sa mère avale de la poussière pour avoir un petit frère.
31En voiture à cheval avec sa mère, elle lit en allant chez son oncle avocat en Russie (actuelle Ukraine).
32Description de la maison bourgeoise de son oncle, les domestiques, le jardin, ses cousins et cousines Lola, Petia, son oncle et sa tante.
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Dans sa chambre, avec un flacon vide de parfum donné par sa tante. Elle le lave et le met dans sa collection.
Maladie. Sa mère lui lit La Case de l’Oncle Tom.
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Rues et maisons sous la neige.
Sa maison, mais sans sa mère, à Ivanovo, d’où elle est partie à deux ans.
Avec son père, qui l’appelle Tachok ou Pigalitza.
La confiture de fraises dans laquelle on a caché un médicament.
Ses livres.
Elle reçoit une poupée en cadeau. Son ours Michka.
Elle va chercher son père à son usine de produits chimiques.
Chez son père à Moscou. Il lui chante une berceuse.
55Arrivée avec son père chez ses grands-parents. Il leur reproche d’être sortis les accueillir dans le froid, elle trouve qu’il leur a parlé méchamment.
57Promenade avec son père venu la voir à Paris.
60Le manège, elle n’arrive pas à attraper les anneaux.
62Un mariage. On la pose sur une chaise pour la voir.
64A Paris rue Boissonade, où elle retrouve son père accompagné d’une femme.
66Au jardin du Luxembourg, sur un banc. Impression de bonheur.
68Accueil chez sa mère, avec Kolia, dans son nouvel appartement à St Pétersbourg. Sa bonne Gacha. Jeu de cartes représentant des écrivains.
73Elle dérange le jeu amoureux de Kolia et de sa mère.
77Une maison faite de glace. Souvenirs de livres.
81Les livres chez sa mère, dont il faut couper les pages.
83Visite d’un Monsieur. Elle lui montre un cahier où elle écrit, et il critique son orthographe. Son plaisir à écrire.
89Elle a peur d’un tableau qui se trouve dans sa chambre, il faut le couvrir.
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Fascination pour une tête à coiffer dans une vitrine. Beauté de sa mère, culpabilité de trouver la tête à coiffer plus belle.
Sa mère donne aux bonnes les moins bons morceaux de viande.
105Départ pour Paris.
107Voyage avec sa mère, pour retourner chez son père. Février.
109La gare, Berlin. Un ami qui l’emmène à Paris.
Son oncle a dit à sa mère que Véra était bête.
111Départ en train. Chez son père, rue Marguerin, avec sa nouvelle compagne Véra.
113Sa mère lui manque, elle lui écrit. 8 ans 1/2. Son père la réconforte.
117Juillet à Meudon. Son père veut ouvrir une nouvelle usine de produits chimiques.
Véra est enceinte. Elle accouche d’une fille baptisée Hélène, comme une autre enfant morte avant elle.
120On a donné sa chambre au bébé. Tristesse.
123En visite, elle joue avec d’autres enfants chez un dentiste.
Lettres de sa mère.
127Elle ressemble à sa mère.
130Méchanceté de Véra qui lui dit: « Ce n’est pas ta maison ».
1339 ans. Elle ne va pas à l’école. Au cours Brébant, elle apprend à écrire.
135Ses idées sont plus calmes et plus contrôlables.
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Pierre, le fils de M. Laran, avec qui elle va au parc Montsouris. Il fait vieux.
Chez Micha, son ami à qui elle raconte son après-midi avec Pierre, qu’elle imite. Ils jouent dehors à qui aura le plus de prospectus.
143Lili (Hélène) mange dans la salle à manger. Elle a droit à plus de choses qu’elle. Elle mange avec Véra.
149Elle apprend à faire du vélo avec Véra, et elles essaient d’apprendre à son père, qui a 42 ans.
151Véra roule des cigarettes pour son père.
153Son père retrouve une carte postale de son oncle Iacha, et elle se souvient de lui. Il est mort.
155Elle vole un sachet de dragées que Véra a refusé de lui acheter et se fait prendre. Au retour, colère de son père.
159Dans le jardin. La vieille bonne Adèle s’occupe de Lili. On préfère Lili à elle.
16210 ans. Préparatifs pour la rentrée des classes, à Paris.
165A l’école, dictée. Difficultés avec les problèmes de maths. Son père l’aide.
172Après deux ans avec son père, sa mère veut la reprendre, si c’est elle qui le demande. Elle dit qu’elle veut rester avec son père.
177Jeu après l’école avec Lucienne Panhard, dont les parents ont un café. Elle joue à servir les clients.
180Leçon de récitation. Elle est interrogée et a 10.
182Avec Véra, dans un jardin, qui lui dit en russe qu’on l’a abandonnée.
185Lili a pris son ours Michka, l’a déchiré, et elle apprend qu’on l’a jeté. Elle pleure.
187Véra lui a dit: « Ca ne se fait pas », et elle ne comprend pas.
Elle se souvient d’une phrase de son oncle à sa mère: « Véra est bête. »
194Des invités à la maison, elle les admire, surtout M. Ivanov, longtemps emprisonné comme révolutionnaire.
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Elle surprend Véra un soir pleurant dans son lit, et la réconforte.
Portrait positif de Véra.
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11 ans. Devoir d’école: raconter son premier chagrin. Elle invente une histoire: elle a un chien avec lequel elle joue, et qui meurt écrasé par un train. Elle est très satisfaite de son devoir, mais a une mauvaise note, et piétine sa copie dans la rue.
218Elle demande à Véra si elle peut l’appeler maman, mais doit demander à sa mère, qui refuse. Elle pleure.
220Elle joue à la maîtresse avec des cocottes en papier.
223En vacances d’été à Meudon. Elle est malade à cause d’un vaccin. Son père la soigne et l’emmène chez le médecin.
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Visite de la grand-mère russe de Véra qu’elle adore et appelle grand-mère.
La grand-mère lui raconte sa jeunesse.
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A l’église avec la bonne Adèle.
Son père déclare qu’il est juif.
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La maîtresse, Mme Bernard. Deux mauvaises élèves du fond vont dire qu’elle a des poux. Traitement contre les poux.
Chez Mme Bernard, elle joue avec ses enfants.
Souvenir d’une autre maîtresse, Melle T. et de sa fille Clotilde.
243Intérêt pour l’histoire, grâce à ses maîtresses.
245Cauchemar après avoir vu Fantômas avec Micha: un étudiant se fait étrangler. Elle veut se réfugier dans la chambre de son père, qui la renvoie.
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Véra est plus gentille qu’avant. Elle veut l’emmener avec deux amies voir les grandes eaux de Versailles.
Visite de sa mère, qu’elle retrouve à l’hôtel Idéal. Très distante, sa mère lui donne des nouvelles de Kolia, lui demande de parler de Lili, et dit que Véra est hystérique.
Quelques jours plus tard, sa mère annonce son retour en Russie.
L’été suivant, sa mère envoie une lettre où elle la traite de « monstre d’égoïsme ».
259« Trois ans après, en juillet 1914 ». Retour de sa mère. 14 ans, à Royan.
Début de la guerre, sa mère rentre en Russie.
261On recrute une gouvernante anglaise pour Lili. Elles se succèdent et n’arrivent pas à rester longtemps.
265Elle découvre dans une commode de sa chambre un roman d’aventures de Ponson du Terrail, Rocambole. Son père dit que c’est mauvais. Elle le lit et adore.
268Nouvelle usine de produits chimiques de son père à Vanves.
Au revoir à M. et Mme Florimond, qui travaille à l’usine.
272Dans Paris avec Véra. Elle demande à Véra si elle la déteste, elle lui répond qu’on ne déteste pas un enfant.
275Fin des vacances, avant d’entrer au lycée Fénelon.

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